Rapport d’activités 2020 du CSM DX THIES
Rapport d’activités 2020 du CSM DX Fatick
RAPPORT DES ACTIVITES DU CENTRE DXTH DE 2019
Sénégal : comment assurer la continuité des soins de santé mentale en temps de Covid-19 ?

Le risque de contamination par la Covid-19 a contraint les acteurs des services psychiatriques à adapter le parcours thérapeutique afin d’assurer la continuité des soins durant cette période, alors que le secteur de la santé mentale est ordinairement sous tension. L’offre en santé mentale est en effet réduite dans nombre de pays africains – absence de politique en santé mentale (Kastler 2011), faiblesse des investissements (Saxena et al. 2007) (Charlson et al. 2017) – alors que l’impact morbide de ces pathologies est significatif (Vigo, Thornicroft, et Atun 2016), et qu’elles affectent le développement (Patel et al. 2018). Le Sénégal n’échappant pas à cette situation (Tine 2019), la pandémie constituait un risque de voir des patients renoncer à leur traitement ou se diriger vers la médecine traditionnelle.
Le cas du Centre de santé mentale Dalal Xel à Thiès permet d’illustrer la manière dont les acteurs de ce secteur se sont mobilisés durant la première vague, en mars-septembre 2020. Depuis 2002, cette structure privée catholique spécialisée dans la prise en charge des troubles psychiques est homologuée par le ministère de la Santé et de l’Action sociale (MSAS), qui y affecte des psychiatres et des internes. Le personnel se compose d’une trentaine de personnes dont douze soignants : un psychiatre, appuyé par des internes et trois infirmiers spécialisés.
Dalal Xel développe des actions visant à rapprocher les communautés des soins psychiatriques grâce à une stratégie mobile de consultations psychiatriques, en gardant un contact téléphonique avec les patients, en effectuant des visites de médiation à domicile, des séances de sensibilisation et en garantissant l’accès aux soins aux personnes démunies. Les malades pris en charge effectuent parfois des centaines de kilomètres pour consulter (Petit 2019).
Repenser les soins face à la pandémie
Le comité de gestion de crise a repensé l’organisation de la prise en charge médicosociale face au risque de voir le centre se transformer en cluster. Pour cela, de nouvelles pratiques ont été établies. ****
L’objectif principal a été de protéger l’ensemble des acteurs de la chaîne de soins. La question de la sécurité du personnel médical, paramédical et de soutien a constitué un enjeu essentiel compte tenu du déficit de personnel qualifié en santé mentale. Un nombre de contaminations trop élevé parmi les soignants aurait rendu impossible la continuité de soins de qualité. Plusieurs dispositions ont été adoptées : diminution de l’effectif du personnel soignant, prise régulière de la température à chaque prise de service, port systématique d’un masque chirurgical durant toute la durée du travail pour l’ensemble du personnel en s’appuyant sur les directives nationales et les recommandations de l’OMS.
Des mesures de distanciation physique ont été imposées dans les salles de consultation et d’attente. Le nombre d’accompagnants par patient est limité à une personne. L’effectif des visiteurs dans la salle d’attente est limité avec une distanciation physique des sièges, et la consommation d’aliments est prohibée dans les unités de consultation et d’hospitalisation. Les mesures d’hygiène sont systématisées : mise à disposition de gel hydroalcoolique, port d’une sur-blouse, lavage des mains avant et après chaque contact avec un patient, désinfection des surfaces après chaque journée de consultation. Une attention particulière est portée aux conditions d’entrée et d’attente des patients, ceux-ci sont filtrés à la réception, une grande tente est installée comme nouveau lieu d’attente afin d’éviter des concentrations dans les espaces habituels, des personnels de soutien sont formés afin d’assurer la prise de la température, veiller au respect systématique du port de masque et repérer des signes d’alerte.
Le parcours des patients est réorganisé. Seuls les patients résidant dans le département de Thiès sont autorisés à accéder aux consultations de routine, les autres sont suivis en téléconsultation. Cette restructuration est rendue possible grâce à la qualité des liens tissés entre le centre, ses patients et leurs familles via les actions de santé mentale primaire. Seules les consultations qui nécessitent la présence du patient sont maintenues en fonction du degré d’urgence évalué par les psychiatres – aussi les hospitalisations sont drastiquement réduites. Les psychiatres effectuent des opérations de triage (Lachenal, Lefève, et Nguyen 2014) inhabituelles dans une structure attachée à l’accueil des malades.
Afin de détecter rapidement les cas de Covid-19, les visiteurs sont interrogés à l’accueil quant à la présence de symptômes afin d’être pris en charge dans le circuit spécifique national. En cas de symptômes, le patient est isolé et le médecin responsable des soins avertit le Groupe multisectoriel de coordination opérationnelle et de suivi régional. Si le test PCR s’avère positif, le patient, s’il est stabilisé, est conduit dans un Centre de traitement de l’épidémie (CTE) ; si son état de santé requiert des soins psychiatriques, il est conduit à l’hôpital psychiatrique de Thiaroye. Dalal Xel n’a cependant pas eu à gérer cette situation.
Résilience chronique ou conjoncturelle ?
Face à l’urgence de la crise sanitaire, Dalal Xel, à l’instar des autres structures de santé, a réagi avec célérité. Le centre a mobilisé ses ressources propres afin de faire face à la situation sans attendre l’aide de l’État. Celle-ci est arrivée ensuite, alors que ces structures endurent chroniquement un déficit d’investissements et doivent quotidiennement s’adapter aux problèmes de recrutement de personnel spécialisé, aux ruptures de médicaments, à l’absence de prise de charge des traitements par la CMU, et au manque de reconnaissance institutionnelle.
L’accès aux soins a pu être préservé autant qu’il était possible. Cette continuité des soins est essentielle dans le cas de malades présentant fréquemment des maladies chroniques. Connaissant les difficultés que rencontrent les personnes affectées par un trouble psychique (Petit 2020), on pouvait redouter l’effet des restrictions sanitaires sur le suivi des patients. Après la levée des restrictions de circulation entre régions, les malades sont d’abord revenus au compte-gouttes à Dalal Xel. Puis, dès octobre, un afflux de patients est observé : des patients suivis jusqu’alors régulièrement, d’autres qui étaient en rupture de suivi, et surtout un nombre important de nouveaux patients dont certains vivaient difficilement le contexte épidémique.
Cette expérience laissera peut-être un souvenir amer aux acteurs de la santé mentale. Alors qu’il n’a jamais été autant question, dans les discours politiques et scientifiques, de « résilience » de « suivi psycho-social » des situations de crise, de « deuxième vague épidémique », la question de la santé mentale ne semble pas bénéficier de davantage de reconnaissance alors que les défis auxquels elle est confrontée n’ont pas disparu et semblent même augmenter. Il est à craindre qu’elle soit encore oubliée et que les plaidoyers appelant à « sortir la santé mentale de l’ombre » (Mnookin 2016) ou affirmant « No health without mental health » (Collins et al. 2011) restent des vœux pieux.
Cet article a été co-écrit avec Abdoulaye Danfa (psychiatre, Centre de santé mentale Dalal Xel de Thiès) et Étienne M. Sène (directeur du Centre de santé mentale Dalal Xel de Thiès).
Auteur: Dr Ibra Diagne, Psychiatre des hôpitaux universitaires de Dakar. Chercheur en qualité pour le renforcement des systèmes de Santé mentale. Référent technique en soutien psychosocial des victimes de catastrophes au Sénégal du centre des opérations d’urgence sanitaire du ministère de la santé et de l’action sociale. Chef de service de psychiatrie de l’hôpital grand Mbour, Thies_Senegal
GUIDE INTERNE
CENTRE DE SANTE MENTALE
DALAL XEL – THIES
L’ASSISTANCE AUX MALADES ET AUX NECESSITEUX SELON LE STYLE DE SAINT JEAN DE DIEU
L’humanité aborde le XXIème siècle avec peurs et espérances. D’énormes progrès ont été accomplis dans la manière de comprendre et de gérer le monde, devenu un grand village planétaire. De grandes différences subsistent toutefois et les souffrances des individus et des collectivités, résultats des guerres, des égoïsmes de classe et de groupe, et des limites de notre nature même, nous rappellent sans cesse la présence permanente de la douleur, de la maladie et de la mort.
L’Ordre hospitalier de saint Jean de Dieu appartient à ce village planétaire. Nous sommes 1.120 frères, quelques 57.000 collaborateurs, 27 000 bénévoles, œuvrant dans 357.000 Etablissements. Nous sommes présents sur cinq continents dans 51 pays, répartis en 22 provinces religieuses, 6 délégations générales et 5 délégations provinciales pour remplir notre apostolat au service des malades, des pauvres et de ceux qui souffrent. Tous, nous sommes membres d’un même corps, l’Ordre, mais nous vivons des réalités très différentes. Certains d’entre nous vivent et travaillent dans des centres et des sociétés hautement technicisées alors que d’autres se trouvent dans des sociétés en voie de développement.
Tous nous travaillons pour offrir une assistance intégrale et holistique, mais en mettant l’accent sur des domaines différents: santé physique, santé psychique ou conditions de vie dignes.
L’Ordre hospitalier veut projeter l’avenir dès maintenant, en tenant compte des éléments positifs du passé et à la lumière d’une réflexion actualisée sur les valeurs et les principes qui ont toujours inspiré son action.
Toute œuvre de saint Jean de Dieu doit dès lors se fonder sur les valeurs qui ont caractérisé l’Ordre dès le début de son existence.
- L’HOSPITALITE selon le style de saint Jean de Dieu, valeur originelle et centrale, dont découlent quatre autres valeurs sur lesquelles reposent notre service et notre gestion à savoir :
- La QUALITÉ, comme : excellence, professionnalisme, assistance holistique, prise de conscience des nouveaux besoins, architecture et décors accueillants, collaboration avec des tiers,
- Le RESPECT, comme : humanisation, dimension humaine, responsabilité partagée, compréhension, vision holistique, promotion de la justice sociale, droits civils et humains,
- La RESPONSABILITÉ, comme : fidélité aux idéaux de saint Jean de Dieu et de l’Ordre, éthique (bioéthique, éthique sociale, éthique administrative), protection de l’environnement,
- La SPIRITUALITÉ, comme : pastorale de la santé, évangélisation, aide spirituelle, œcuménisme, collaboration avec les paroisses, les diocèses, d’autres confessions religieuses…
Ces valeurs devront être inculturées, actualisées dans leur expression, appliquées harmonieusement dans les différentes parties du monde, car ce n’est qu’ainsi qu’elles pourront être connues et acceptées.
Nous présentons ci-dessous le numéro 43 des Statuts Généraux de l’Ordre qui souligne les principes suivants:
- considérer la personne assistée comme le centre d’intérêt de nous tous, qui vivons et travaillons dans l’hôpital ou dans toute autre œuvre d’assistance;
- promouvoir et défendre les droits du malade et du nécessiteux en tenant compte de leur dignité personnelle;
- s’engager avec fermeté à défendre et à promouvoir la vie humaine;
- reconnaître le droit de la personne assistée à être convenablement informée sur son état de santé;
- observer les exigences du secret professionnel et faire en sorte qu’il soit respecté aussi par tous ceux qui approchent les malades et les nécessiteux;
- défendre le droit de mourir avec dignité en étant attentifs et en respectant les justes désirs et les besoins spirituels des mourants, parce que nous sommes conscients que la vie humaine a un terme mais trouvera sa plénitude dans le Christ;
- respecter la liberté de conscience des personnes que nous assistons ainsi que celle de nos collaborateurs, mais exiger que soit acceptée et respectée l’identité de nos centres hospitaliers;
- valoriser et promouvoir les qualités et les compétences professionnelles de nos collaborateurs en les encourageant à participer activement à la mission d’assistance et apostolique de l’Ordre et en les invitant à participer aux prises de décision dans nos œuvres en fonction de leurs aptitudes et responsabilités;
- refuser la recherche du profit en observant les normes économiques justes.
Nous estimons que les frères et leurs collaborateurs représentent le capital le plus important pour mener à bien notre mission. C’est pour cela que dans nos rapports avec eux, nous nous engageons à vivre et à promouvoir les principes de la justice sociale; nous souhaitons en outre partager notre charisme avec ceux qui se sentent inspirés par l’esprit de saint Jean de Dieu.
Dans le cadre de notre mission, et en particulier pour ce qui concerne les secteurs les plus défavorisés, nous sommes ouverts à la collaboration avec les organisations ecclésiales et civiles à condition que celles-ci respectent nos principes.
Ces principes, profondément présents chez notre fondateur se sont structurés au cours des ans, en s’appuyant sur la réflexion et le bien fait par ses successeurs. Nous aussi, nous devons réfléchir sur la définition de la mission de l’Ordre Hospitalier en tenant compte de la tradition.
Le principe qui étaye l’action de Jean de Dieu est son désir de faire le bien, bien fait: ne pas se limiter à une assistance sans vie qui néglige la qualité, mais unir le sens de la charité à celui de la justice pour offrir aux malades et aux nécessiteux un service qualifié et efficace du point de vue technique et scientifique ».
Offrir l’hospitalité signifiait inclure son hôte dans son cercle d’intérêts, le défendre contre ses ennemis, en le protégeant et en lui manifestant un profond respect existentiel, s’occuper de sa personne et veiller à ses besoins.
Hospitalité et miséricorde sont ainsi unies dans un binôme qui deviendra l’icône du Dieu miséricordieux “ ami de la vie ” (cf. Sag 11, 26).
Dans une ville qui comptait une dizaine d’hôpitaux et de maisons pour pauvres, la quantité de malades et d’abandonnés que la sensibilité de Jean de Dieu à découvert est presque incroyable. Il est étonnant de voir comment il s’est ouvert un espace nouveau dans la pratique de l’hospitalité. Il a anticipé ceux qui avaient la responsabilité de le précéder pour résoudre les problèmes de tous ces malheureux.
Son hospitalité était une réponse à ceux qui n’en trouvaient pas (les abandonnés) et aux nouveaux besoins que les autres ignoraient encore. Saint Jean de Dieu voyait toutes les souffrances, qu’elles soient du corps ou de l’esprit.
L’hospitalité de saint Jean de Dieu, dirions-nous aujourd’hui, était à la fois préventive et d’urgence, curative et réhabilitative, il guérissait les curables et accompagnait les incurables.
Ses attitudes hospitalières étaient étonnantes, déconcertantes, mais ont fonctionné comme des phares dans la nuit pour indiquer de nouvelles pistes d’assistance et d’humanité.
Ce modèle a fonctionné également comme conscience critique et guide pour sensibiliser les consciences à de nouvelles attitudes et pratiques dans leur service auprès des pauvres et des marginaux.
Aujourd’hui, nous devons voir dans tout handicapé mental ou physique un membre de la communauté humaine, un être qui souffre et qui, plus que tout autre, a besoin de notre appui et de nos marques de respect pour l’aider à croire dans sa valeur comme personne. Ceci est particulièrement important à notre époque, car notre société se montre chaque jour plus intolérant envers les porteurs de handicap, les invalides et les infirmes.
L’Ordre hospitalier doit se distinguer pour sa disponibilité et sa volonté d’appliquer, dans la mesure du possible, les principes d’intégration, de normalisation et de personnalisation. Le principe d’intégration s’oppose à la tendance d’isoler, de ségréguer ou de négliger les handicapés. Le principe de normalisation comporte une volonté de réhabilitation des invalides et des infirmes en créant des milieux de vie les plus normaux possible. Le principe de personnalisation met en évidence le respect de la dignité, du bien-être et de l’épanouissement de la personne tout en promouvant ses facultés physiques, psychiques, spirituelles et morales.
Le devoir éthique de défendre le bien du malade. Nous tous qui travaillons dans le monde de la santé, nous avons le devoir éthique de faire tout ce qui est possible pour le bien du malade en tout moment.
Comme tout le monde le sait, notre Fondateur a toujours privilégié cette catégorie de malades et nous continuons à le faire dans nos œuvres. L’Ordre a acquis un bagage d’expériences et de connaissances qui ont souvent précédé les solutions adoptées par les services publics. Toutefois, en plus des problèmes d’assistance pris en considération par les législations des différents pays il existe à leur endroit des problèmes d’éthique.
De toute manière, au-delà des problématiques spécifiques, les structures psychiatriques de l’Ordre devront toujours se caractériser par l’humanité de leurs traitements et témoigner ainsi leur fidélité à cette délicatesse particulière dont saint Jean de Dieu a fait preuve; comme lui, les membres de l’Ordre devront être prophétiques dans un milieu qui a sans cesse besoin de s’humaniser.
C’est un processus qui doit porter à la valorisation d’une personnalité qui, bien que marquée aussi profondément par la maladie, laisse toujours paraître le visage de l’homme.
PRESENTATION DU CENTRE DE SANTE MENTALE DALALXEL
Le Centre de santé Mentale Dalal Xel – Thiès, est situé sur la Route Nationale II, Km2 Route de Saint Louis. Il appartient à l’Ordre Hospitalier de Saint Jean de Dieu, dans ses structures de soins. L’Ordre hospitalier étant fidèle à sa mission pastorale de service et d’assistance aux malades et nécessiteux avec une préférence marquée pour les plus pauvres, promeut les centres de Santé Mentale à Thiès et Fatick sous le nom de Dalal-Xel, comme moyen d’assistance sanitaire et sociale qui offrent une assistance intégrale et de qualité, et qui en même temps promeuvent la formation de leurs Collaborateurs et l’investigation au bénéfice des personnes malades et nécessiteuses.
Appartenant à la province saint Augustin qui regroupe 9 pays, nos centres sont régis par celle-ci dont le premier responsable est le supérieur provincial et son conseil. Et selon le directoire issu du chapitre électif, un règlement général des centres définira la gestion et l’administration des centres ainsi que la participation de tous les collaborateurs, usagers et autres entités sociales reliées à ces deux structures, et donnera une identité propre comme institution privée de santé à caractère sociale.
STATUT JURIDIQUE
Le point de référence du statut juridique des établissements catholiques a toujours été le code de droit canonique de l’Eglise Catholique Romaine. Outre celui-ci, le Centre de santé fait référence au droit propre et exclusif qui s’applique à l’ensemble de l’Ordre Hospitalier. La normative qui règlemente la vie et la mission de cet institut hospitalier dans l’Église et dans le monde doit être en harmonie avec le droit universel.
Le droit promulgué par les autorités de chaque nation est particulièrement important pour la mission de l’Ordre. Les religieux missionnaires et l’Ordre Hospitalier lui-même, sont tenus de respecter le droit civil comme tout autre citoyen d’une nation. Toutefois il faut toujours tenir compte du droit ecclésiastique qui reconnaît le droit civil.
En outre, le CSM est un établissement d’utilité publique, initiative de l’Association Ordre Hospitalier de saint Jean de Dieu reconnu (arrêté du 22-04-1999/MINT/DAGAT/DEL/AS).
Le CSM a été créé le 6 janvier 1995 et reconnu officiellement le 07 août 2000 comme centre hospitalier psychiatrique (réf : Numéro 0005243/MS/DS/SP).
DES DROITS ET DEVOIRS DES USAGERS SELON LE REGLEMENT DU CENTRE
Article 24: Les centres sont ouverts à toute personne qui sollicite une assistance faisant partie des prestations offertes, qu’elles que soient sa condition sociale, ses convictions religieuses ou politiques.
Article 25: L’usager a droit à être assisté dans sa totalité quant à sa personnalité, dignité humaine, opinions, idéologie et croyance.
Article 26: Les centres doivent garantir les droits reconnus de l’usager. De ces droits, nous voulons faire ressortir les points suivants :
- Recevoir une information générale correcte sur le Centre et les règles de conduite qui le gouvernent.
- Connaître les noms des médecins et professionnels responsables des traitements et explorations auxquels il sera soumis.
- Recevoir des informations sur les risques potentiels que peut présenter une exploration nécessaire au diagnostic ou traitement, laquelle doit être objet d’un consentement explicite de l’usager ou de celui qui le représente s’il est incapable.
- Accepter ou refuser les traitements et explorations, sauf en cas de diminution de la capacité mentale en quel cas on se référera à ce que dispose la législation en vigueur. Dans les cas que prévoit la législation, ce consentement (consentement informé) sera donné par écrit et devra être signé par le médecin responsable de l’assistance et par le patient lui-même.
- Etre informé, par le médecin et/ou le professionnel responsable de son assistance en des termes compréhensibles pour l’intérêt du patient de telle manière que cela lui permette d’avoir une idée claire et précise de sa situation, pour prendre des décisions pour lui-même s’il en était capable, ou participer à la prise de décisions qui peuvent avoir des conséquences pour son bien-être.
- Que soit respectée son intimité lors de l’information, des explorations et des traitements.
- Pouvoir communiquer avec l’extérieur et recevoir des visites.
- Recevoir une assistance pastorale et religieuse, en réponse à son désir ou sollicitude, conformément à ses valeurs et croyances.
- Formuler des réclamations et observations, devant être informé des actions menées à terme.
Article 27: L’usager a droit à ce que soit garantit le caractère confidentiel de l’information sur son état et le contenu de l’histoire clinique que gardera le Centre même.
Article 28: L’usager ou celui qui le représente, lors de la sortie d’un centre, a droit à ce que lui soit remis un certificat de sortie et à recevoir une facture des dépenses occasionnées par son assistance, indépendamment de celui qui la finance.
Si le patient n’est pas affilié à une entité qui couvre les dépenses occasionnées par son assistance, il devra lui-même les prendre en charge, sans préjudice que dans les cas où on objective une réalité sociale ou économique qui requiert une intervention, on négocie le moyen de les payer par des entités de bienfaisance.
Article 29: Pour qu’un usager sorte d’un Centre, il est requis l’autorisation écrite d’un médecin ou d’un professionnel responsable de son traitement en activité dans le Centre. Dans le cas où l’usager désire librement quitter le Centre, à condition qu’il soit pleinement capable, il le manifestera par écrit. Au cas contraire, on se référera aux dispositions de la législation en vigueur. Cela est aussi valable pour les parents qu’ils demandent librement la sortie de leur patient.
Article 30: Le patient ou l’usager, ses familiers et accompagnants, ont le devoir de respecter :
- La dignité des professionnels et celle des autres patients ou usagers du Centre.
- Les règles de fonctionnement du Centre.
- Les recommandations des professionnels du Centre sur la santé et le bien-être de l’usager.
- Les locaux, les installations, équipements et l’environnement du centre.
- Le patient ou sa tutelle a le devoir de s’acquitter des frais occasionnés par les soins qu’il a reçus.
OFFRES DE PRESTATIONS
- Consultation psychiatrique en interne
- Hospitalisation
- Thérapie occupationnelle (Keeping house, Ergothérapie)
- Soins en santé primaires délocalisée (à Bambey, Louga, Richard Toll. Mbacké
- Sensibilisation et médiation familiale
- Visites à domicile
FORMATION ET RECHERCHE
Activités de formation
- Formation continue des collaborateurs
- Encadrement d’étudiants infirmiers
- Encadrement des étudiants en médecine (UFR)
- Encadrement de étudiants de DES de Psychiatrie
Activités de recherche
- Thèses de Doctorat de médecine
- Mémoires de DES de Psychiatrie
PARTENAIRES LOCAUX
- Université de FANN
- Région médicale et District sanitaire de Thiès
- Pharmacie régionale d’approvisionnement
PARTENAIRES ETRANGERS
- Juan Ciudad
- Afmal
- San Boï
- AJF
RÉUNION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION DES DALAL XEL
Sur convocation du Fr. Etienne Mbad SENE, conseiller provincial chargé du Sénégal et Président de l’Association Ordre Hospitalier Saint Jean de Dieu au Sénégal, le Conseil d’Administration des Dalal Xel s’est réunie le 1e septembre 2018 au siège de l’Association à Dalal Xel de Thiès. Ce conseil a réuni les membres sortants en ceux entrants. Ce fut l’occasion de remercier les membres sortants et souhaiter la bienvenue aux nouveaux membres.
A cet effet le Conseil a eu à traiter les points suivants
- Rapport sur le mouvement des membres et formation de la nouvelle équipe;
- Bilan sur les activités du précédant quadriennat;
- Rapport sur la gestion financière en cours;
- Questions diverses.
A la suite le Conseil a pris l’engagement dans les mois prochains
à :
- Trouver un médecin résidant à Fatick et voire la possibilité qu’il soit de la fonction publique.
- Améliorer le confort des cabines de Fatick avant de les proposer aux malades
- Élaborer un protocole avec l’Université de Fann pour l’obtention de médecin.
- Recruter des Infirmiers d’Etat et les former en Psychiatrie.
- Prévoir le recrutement dans le plan budgétaire 2019
- Nommer des infirmiers chefs des Soins Infirmiers
- Former les Aides-soignants en psychiatrie.
- Créer une Commission de gestions des Projets des Œuvres Socio – sanitaires Saint Jean de Dieu au Sénégal.
- Proposer les membres des comités directeurs de chaque Centre.
- Valoriser la maison de Dakar et le terrain de Popenguine
- Identifier et inventorier le patrimoine avec la Commission des Gestions des Projets.
- Faire de Fatick un centre de référence pour les patients ayant des troubles addictifs.
Nous souhaitons un plein succès à la nouvelle équipe du Conseil d’Administration et à celles des Comités directeurs des Dalal Xel afin qu’ils puissent donner un nouvel élan dans la continuité de la bonne et transparente gestion des Dalal Xel.
Fr. Léon Robert Mbengue, oh
JUBILE D’ARGENT A THIES
Les Frères :
- André SENE ;
- Brice Luc OUENDO ;
- Et Léon Robert MBENGUE
ont célébré le samedi 25 août 2018 en la Cathédrale Sainte Anne de Thiès au Sénégal, leur 25e année de consécration hospitalière dans l’Ordre Hospitalier de Saint Jean de Dieu.
Cette cérémonie d’action de grâce au Seigneur et de renouvellement des vœux a été présidé par son excellence Mgr André GUEYE, évêque de Thiès entouré de plusieurs prêtres.
Le supérieur Provincial, Barthélémy KAMARY, en compagnie de son 1e Conseiller, Fr. Etienne Mbad SENE et le Secrétaire provincial, Fr. Paulinos TOH étaient venus soutenir les jubilaires à cette occasion.
Cet événement a été aussi marqué par la présence de nombreux Consacrés, des familles des jubilaires venus de Mont Roland, de Péléo, de la colonie béninoise au Sénégal, des collaborateurs, des amis et sympathisants.
Nous saluons la présence du Fr. Emmanuel AGBEDZINOU arrivé de Lomé (il venait de célébrer son jubilé d’argent le 18 août 2018 dans son village natal au Togo) pour accompagner ses promotionnaires
Nous leur souhaitons une bonne continuité et un renouvellement sans faille de leur engagement dans cette noble famille de Saint Jean de Dieu.
Fr. Léon Robert Mbengue, oh
2ème semaine de prière pour les vocations hospitalières
L’Ordre hospitalier de Saint Jean de Dieu lance la 2ème semaine de prière pour les vocations hospitalières, du 1 au 17 mai 2017.
Dans une lettre adressée aux quelque 1200 frères et 60 000 collaborateurs des établissements Saint Jean de Dieu à travers le monde, Frère Benigno Ramos, conseiller général de l’Ordre hospitalier, rappelle que le témoignage d’une vocation constitue une des médiations qu’utilise le Seigneur pour continuer à inviter des candidats à se consacre au titre de l’hospitalité. C’est la raison pour laquelle nous devons assumer personnellement nos responsabilités en ce sens et ne pas s’en débarrasser sur d’autre. Nous devons tous prier avec persévérance pour les vocations.
Pâques 2017. Lettre Circulaire du Père Général: « Et ils retournèrent à Jerusalem »
Et ils retournèrent à Jérusalem
À tous les frères, collaborateurs, membres de la Famille Hospitalière de Saint Jean de Dieu
À la veille de la Semaine Sainte et de la fête de Pâques, je souhaite envoyer à toute la Famille de Saint Jean de Dieu, aux personnes prises en charge dans nos œuvres et à leurs proches, mes meilleurs vœux et le désir que le Seigneur ressuscité vous comble tous d’espérance et de vie. Bonne fête de Pâques à tous !